Comprendre l’exposome et comment il accélère le vieillissement de la peau.
29 juillet 2024 - Expertise
La peau est le plus grand organe du corps humain et aussi notre première protection contre les agressions extérieures. En cela, elle est le reflet des nombreux facteurs environnementaux, alimentaires ou sociaux qui nous entourent quotidiennement. Pollution, rayons UV, produits chimiques mais aussi pesticides, perturbateurs endocriniens, tabac ou stress peuvent ainsi affecter la structure de la peau à des degrés divers.
L’exposome est l’ensemble de ces facteurs liés au vieillissement cutané qu’il est important de comprendre pour une élaborer routine de soin personnalisée.
Dans cet article, nous vous expliquons comment est né le concept d’exposome et pourquoi il est important de bien identifier ses différents composants. Nous vous montrons aussi à quoi faire attention dans l’exposome qui est le vôtre et vous indiquons lesquels de nos soins sont les plus adaptés à vos besoins.
L'essentiel de l'exposome en quelques lignes
- Ce concept recouvre l’ensemble des facteurs auxquels un individu est confronté au cours de son existence (environnement chimique, traitements médicaux, mode de vie, alimentation etc.)
- Il est très compliqué d’appréhender l’exposome d’une personne dans son ensemble.
- Les chercheurs se concentrent donc généralement sur un aspect en particulier. Les Laboratoires FILORGA se concentrent sur l’exposome de la peau.
- Le stress oxydant traduit les effets cumulatifs des divers éléments de l’exposome.
Définition de l’exposome : un concept récent.
Nous savons depuis longtemps déjà que notre santé est étroitement liée à notre environnement. De nombreuses maladies chroniques sont attribuables à des facteurs environnementaux, tout comme les affections respiratoires et bien sûr les problèmes de peau.
Au fur et à mesure de leurs découvertes sur ces différents facteurs, les scientifiques se sont rendus à l’évidence que pour comprendre leur impact sur la santé humaine, il était préférable d’étudier l’ensemble des facteurs impliqués plutôt que de les examiner séparément.
Ainsi en 2005 le Dr Christopher Wild, qui est aujourd’hui directeur du Centre International de Recherche sur le Cancer à l’Organisation Mondiale de la Santé, a jeté les bases de ce qui est maintenant connu sous le nom d’exposome. Dans un article paru dans le journal Cancer Epidemiology, Biomarkers & Prevention, cet épidémiologiste a proposé une caractérisation novatrice de l’exposome en tant que “somme de toutes les expositions auxquelles un individu est confronté de sa conception jusqu’à sa mort”. Le Dr Wild a montré que l’exposome englobe les diverses influences auxquelles une personne est exposée tout au long de sa vie, telles que l’environnement chimique, microbiologique, physique, récréatif, médicamenteux, le mode de vie, l’alimentation et les infections.
Exposome et santé globale
Au fil des années qui ont suivi la publication de Christopher Wild, la notion d’exposome a évolué. Certains chercheurs en distinguent aujourd’hui trois types complémentaires selon la nature des expositions :
- L’exposome externe spécifique : il est mesuré à partir de l’environnement local immédiat et inclut le mode de vie, l’alimentation, les radiations et la pollution. Il englobe toutes les expositions externes telles que les agents chimiques, les polluants, les produits pharmaceutiques, ainsi que les blessures et infections contractées au cours de la vie.
- L’exposome externe général : il comprend les domaines psychologique, sociétal et économique, représentant des expositions non spécifiques comme le statut social, le niveau d’éducation, le climat, le stress psychologique ou encore la localisation.
- L’exposome interne : mesuré à partir de l’individu lui-même, il concerne les expositions internes liées au métabolisme, aux processus moléculaires endogènes, à la toxicologie, à la réponse inflammatoire, au vieillissement ou à l’influence de la flore microbienne. Cela constitue l’environnement chimique interne propre à chaque individu.
Tous trois participent à la santé globale d’une personne, à des degrés divers selon les individus.
Alors, exposome au singulier ou exposome au pluriel ?
Décrire un exposome complet n’est pas une tâche simple. Cela implique :
- D’associer un nombre incalculable de données sur des expositions de natures diverses (chimiques, physiques, biologiques, psychologiques, etc.).
- De prendre en compte des temporalités variées (exposition précoce ou tardive, courte ou répétée, exposition chronique, etc.).
- De corréler ces données à la génétique et au génome des personnes et populations étudiées.
Les recherches sur l’exposome, qui nécessitent une approche pluridisciplinaire, requièrent donc encore un important travail de standardisation méthodologique qui n’est pas encore achevé à ce jour.
C’est pourquoi les chercheurs évaluent aujourd’hui des champs plus restreints de l’exposome. Ces champs varient selon les spécialités scientifiques et les domaines de santé publique étudiés. Ils peuvent aussi se recouper. Par exemple, l’alimentation peut à la fois faire partie :
- De l’exposome lié aux maladies du métabolisme.
- De l’exposome lié aux femmes enceintes.
- De l’exposome lié aux facteurs de longévité des populations.
- Etc.
Chez FILORGA, nous nous attachons à l’exposome de la peau. Voyons en quoi il consiste et les points importants à prendre en compte.
Connaître son exposome pour mieux protéger sa peau.
Pour agir efficacement contre le vieillissement de la peau, il est important de bien connaître notre exposition quotidienne aux différents facteurs négatifs de l’exposome.
C’est pour cela que nos conseillères beauté proposent un diagnostic à nos consommateurs en leur posant des questions sur le mode de vie : exposition au soleil, pollution, tabac, stress, alimentation, exposition aux écrans, voyages fréquents, manque de sommeil, sport… Avec ces informations, elles sont alors capables de proposer une routine de soins adaptée aux besoins de chacun.
Voici quelques-uns des conseils les plus fréquemment donnés
Se protéger du stress oxydant.
Le stress oxydant est l’un des principaux facteurs liés au vieillissement de la peau. Il illustre aussi les conséquences cumulées des différents composants de l’exposome. Tous les conseils que nous donnons à nos consommateurs en matière de réduction des effets négatifs de l’exposome visent à réduire au maximum ce stress oxydant.
Protéger sa peau du soleil.
Les rayons UV augmentent la dégradation de protéines importantes pour la peau, comme l’élastine ou le collagène, ce qui accélère le vieillissement cutané. Si une exposition au soleil sans protection modérée permet de synthétiser la vitamine D (très importante en particulier pour la santé osseuse), les experts FILORGA invitent nos consommateurs à la prudence vis-à-vis des rayons UV. Ils conseillent d’utiliser quotidiennement une crème solaire et d’éviter de s’exposer aux heures où le rayonnement solaire est le plus important.
Certaines situations sont aussi à risque, bien qu’on ne le mesure pas nécessairement. Car si on associe souvent exposition au soleil et loisirs, la vie quotidienne et professionnelle regorge de moments où la peau est mise à rude épreuve et à besoin d’être protégée. Par exemple :
Lors du travail en extérieur : les métiers du bâtiment, de la jardinerie, l’agriculture, etc. sont les plus connus, mais en été, même une personne qui travaille à son bureau avec les vitres ouvertes peut cumuler une exposition au soleil trop importante.
Les déplacements à pied, à vélo ou en voiture : ce sont autant de situations où l’on ne pense généralement pas à se protéger car ces déplacements souvent urbains sont généralement courts. Mais comme pour le travail en extérieur, c’est leur répétition qui pourra avoir un impact négatif sur la peau. Sachez aussi que les vitres latérales des voitures, même teintées, ne filtrent pas totalement les rayons ultra-violets. Prudence donc si vous passez beaucoup de temps à conduire.
Les déjeuners ou les cafés en terrasse. Bien agréables quand les beaux jours reviennent, ils n’en demeurent pas moins à risque pour votre peau.
Éviter le tabac.
Fumer diminue la quantité d’antioxydants endogènes (c’est-à-dire ceux produits naturellement par le corps) ainsi que l’action de ceux que nous trouvons dans notre assiette (comme la vitamine C). Lutter contre le stress oxydant devient alors encore plus difficile.
Éviter les zones polluées.
La détérioration de l’épiderme peut être amplifiée par la pollution atmosphérique. Les différents polluants interagissent avec les rayons ultraviolets, engendrant ainsi la formation d’ozone. Bien qu’il ne puisse pas pénétrer l’épiderme, l’ozone génère un stress oxydant en altérant les lipides situés dans les couches les plus superficielles de la peau.
Pour lutter contre les effets délétères sur la peau des gaz d’échappement ou des fumées industrielles, les experts des Laboratoires Filorga ont spécialement conçu le soin OXYGEN-GLOW CC CREAM qui procure une triple protection contre la pollution, les UV et la lumière bleue des écrans. Le soir, il faudra également bien nettoyer sa peau pour éliminer les particules de pollution accumulées pendant la journée.
Dormir suffisamment.
Bien dormir est l’action la plus réparatrice qui soit. Malheureusement, avec nos modes de vie modernes, les nuits courtes sont légion et leur répétition altère l’éclat et la fermeté de la peau. Notre masque de nuit NCEF-NIGHT MASK qui associe notre ingrédient star NCEF [New Cellular Encapsulated Factors] et un extrait d’arbre à soie, est la solution idéale pour lutter contre les effets des nuits trop courtes. A condition bien sûr qu’elles ne soient pas trop fréquentes !
Pour un diagnostic complet et une routine de soins adaptée à vos besoins, n’hésitez pas à nous contacter.